Après trois jours de voyage, trois compagnies aériennes différentes et 7 heures de décalage horaire, me voici arrivé à San José, la capitale du Costa Rica.
J’ai logé deux nuits à In the wind hostel à San Pedro, juste à coté de San José, pour 11$ la nuit, petit déjeuner compris. Et quel petit déj ! Un grand Pancake avec des bananes, de la cannelle, du miel et du café à volonté. C’est un lieu plein de charme, tenu par un ancien voyageur.
Dans le bus entre San Pedro et San José, j’ai rencontré deux « ticas », c’est à dire deux costaricaines, qui m’ont beaucoup aidé et cherchaient à communiquer avec moi. L’une d’elle m’a montré quels quartiers sympas je pouvais faire dans San José. J’ai donc découvert qu’il était très facile d’approcher les Ticos. La plupart du temps, ils ont un grand sourire aux lèvres, et l’envie de communiquer avec vous, de vous aider. De quoi vous donner le sourire pour la journée. Un aperçu de ce qu’ils appellent la Pura Vida.
J’ai donc passé la journée à me perdre dans les rues et les nombreux parcs de San José. J’ai très vite découvert qu’ici, il n’y avait pas de nom de rue et que les villes étaient découpées selon des axes : les Avenues qui sont des axes horizontaux et les rues qui les rejoignent de manière perpendiculaire.
Le midi, je me suis arrêté à un soda pour manger une tortilla de queso, c’est à dire une galette avec du fromage, pour seulement l’équivalent de 2 euros.
Une journée à marcher dans les rues de San José a suffi pour que j’attrape un coup de soleil. Il faut dire qu’ici, il y a parfois un vent qui nous fait nous sentir au frais. Mais le soleil est bien au rendez-vous.
A mon retour à San Pedro, je me suis perdue en voulant retrouver mon chemin. Je savais pertinemment que je n’étais pas loin, mais après avoir tourné beaucoup trop longtemps, sous une chaleur écrasante, je suis finalement rentrée dans une agence de voyage pour demander de l’aide. La dame qui s’occupait de l’accueil à tout de suite cherché à m’aider en cherchant l’adresse de l’hôtel sur internet pour m’indiquer le chemin. Elle a été jusqu’à téléphoné à l’auberge de jeunesse pour les prévenir que j’étais perdue. En fin de compte, il s’avérait que j’étais vraiment juste à coté, dans la rue parallèle.
Tous ces souvenirs, je les consigne dans mon carnet de voyage cuir.
Je n’ai pas trouvé que la ville était particulièrement exceptionnelle. Mais étant venue au Costa Rica pour les animaux et la nature, la capitale ne m’a pas particulièrement intéressée. En revanche, il y a des parcs très sympas dans le centre ville et des petites rues avec des bâtiments colorés.
Si vous voulez faire un tour pour le volcan Irano, il y a pleins de départ dans cette direction, ou de tours organisés. Je ne suis pas vraiment resté à San José car deux nuits plus tard, je partais pour The animal rescue center à 45 minutes d’Alajuela.