Tout le monde est conscient que la pollution est une conséquence quasi inévitable de l’interaction humaine avec la nature. Alors que la plupart des gens imaginent probablement que les centrales au charbon produisent de la fumée noire et d’autres formes d’émissions nocives lorsqu’ils entendent le mot « pollution », ce mot désigne en fait l’introduction de tout élément étranger dans l’environnement naturel résultant des activités des hommes.
Comment réduire la pollution atmosphérique
Une grande partie du débat public est centrée sur les moyens d’arrêter ou de réduire la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Il s’agit là d’un élément majeur de l’amélioration de la qualité de vie, bien sûr, mais qu’en est-il des moyens de réduire les dommages causés par les produits dangereux pour l’environnement qui sont inévitables dans une certaine mesure, ou qui existent déjà dans l’écosystème et qui ne peuvent être facilement éliminés en un seul effort. La question qui se pose, est de savoir comment pourriez-vous éviter les effets des émissions nocives dans l’atmosphère sur la santé au niveau personnel !
Au début du 21e siècle, la pollution de l’air a retenu l’attention de la majorité du public en termes de risques pour l’environnement en raison du débat animé sur les mesures à prendre face au réchauffement planétaire, plus largement appelé changement climatique. De nos jours, pratiquement aucune personne bien informée ne conteste la validité des recherches scientifiques qui relient les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle au milieu du 19e siècle, à la hausse des températures moyennes dans le monde entier.
La majeure partie de la hausse étant plus récente, la vraie question à se poser n’est pas de savoir si le changement climatique est réellement d’origine humaine ou pas, mais, peut-on faire quelque chose pour le ralentir ou l’arrêter, et si oui, qu’est-ce que cela implique pour y parvenir avant d’arriver au point de non-retour ?
Les effets de la pollution sur les sols
Il ne faut oublier que tous les effets néfastes de la pollution atmosphérique ne se concentrent pas sur les gaz à effet de serre (principalement le dioxyde de carbone, ou CO2) qui sont en partie responsables du changement climatique. En effet, les particules peuvent causer ou augmenter des maladies respiratoires comme l’asthme. Ces polluants peuvent également nuire à la vie végétale.
La pollution du sol est un exemple de la façon dont la pollution sous une forme qui entraîne des problèmes sous une autre. Le changement climatique engendré en partie par la pollution atmosphérique contribue à accroître les niveaux d’érosion des sols en raison de conditions plus sèches. Les pertes de terre végétale causées par l’érosion coûtent aux agriculteurs des milliards de dollars par an dans le monde entier, d’où la nécessité de prendre les mesures adéquates pour la protection de l’environnement.
Sur un autre plan, les trois plus grandes menaces qui pèsent sur les sols des pays développés sont l’érosion par le vent et la pluie, qui entraîne une perte de la qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques ; le tassement des sols, qui réduit la productivité agricole et l’infiltration d’eau ainsi que le déclin de la matière organique, qui réduit la qualité des sols et affecte l’approvisionnement en nutriments, rendant la croissance des plantes plus difficile.