Il se créé des centaines de milliers d’entreprises chaque année dans notre pays. La majorité de ces entreprises sont des micro-entreprises ou des auto-entreprenariats. D’ailleurs, le nombre d’entreprises créées a fortement augmenté suite à la création du statut d’auto-entrepreneur en 2008.
La grande majorité de ces entreprises ferment leurs portes dans les deux ans suite à leur création.
C’est particulièrement le cas des micro entreprises qui n’arrivent pas toujours à se développer et à être rentable. Si il n’existe pas de règles évidentes pour choisir le statut de son entreprise et la créer, il est nécessaire de se poser les bonnes questions afin que le statut choisi puisse permettre le bon développement de l’entreprise.
Les différentes formes juridiques
Il existe en France un grand nombre de formes juridiques différentes pour créer son entreprise.
Les petites entreprises
Les micro-entreprises et les entreprises individuelles sont conseillées aux petits projets ou pour les entrepreneurs qui veulent lancer leur entreprise sans avoir de coûts de création et de gestion élevés. Ces deux types de forme juridique peuvent être créés très facilement, directement sur Internet. Mais elles possèdent quelques limitations. Tout d’abord, il n’y a qu’un seul associé et celui-ci est responsable des dettes de l’entreprise. Les points positifs sont qu’il n’y a pas besoin de réaliser une comptabilité complexe et l’entreprise peut se fermer très facilement.
Les entreprises de taille moyenne
Si vous souhaitez monter une entreprise un peu plus ambitieuse, le statut de SARL et EURL peut vous convenir. La première différence avec les statuts vu précédemment, est que les associés ne sont pas responsables des dettes de l’entreprise. L’EURL ne peut avoir qu’un seul associé tandis que la SARL doit en avoir plusieurs.
Les règles de gestion de ces formes juridiques sont un peu plus complexes mais restent simples par rapport à une gestion de SA ou de SAS.
Les entreprises de grande taille
La société anonyme et la société par actions simplifiées permettent de facilement pouvoir faire entrer de nouveaux investisseurs dans l’entreprise. Ces deux formes n’imposent pas une limite au niveau du nombre d’associés (elle est de 100 pour la SARL).
Le gérant de la SA ou de la SAS sera assimilé au régime social des salariés. Ce n’est pas le cas du gérant d’une SARL qui sera soit travailleur non salarié, soit salarié. Cela dépendra du pourcentage qu’il possède dans l’entreprise.
La SA nécessite également de nommer un commissaire aux comptes pour la société. Cela entraîne des coûts, bien évidemment.
Les formalités de création
Le temps et l’argent nécessaire à la création d’une micro-entreprise ou d’une entreprise individuelle est très faible. Un dossier rempli et adressé au centre de formalités des entreprises suffit dans la majorité des cas.
Les autres types de structure entraînent davantage de formalités et de frais pour le créateur d’entreprise. Il faudra généralement rédiger des statuts de l’entreprise avec l’aide d’un avocat ou d’un expert comptable. Il faudra ensuite déterminer le montant des apports et les déposer. La parution d’une annonce légale doit ensuite être effectuée dans le département du siège social de l’entreprise.
Enfin, le dossier complet doit être envoyé au centre de formalités des entreprises compétent.
Trouver la bonne forme juridique pour son entreprise prend du temps mais ne doit pas être pris à la légère. Dans tous les cas, il est recommandé de se renseigner sur Internet ou auprès du centre de formalités des entreprises qui pourra vous donner de nombreux conseils.